Pour lister vos applications Mac…

… rien de tel que le très sympathique et très « web 2.0 » I use this ! Et voici donc ma liste personnelle. Parmi les fonctionnalités intéressantes : un flux RSS sur mes applications chaque fois qu’une nouvelle version est disponible. En gros, je suis tenu au courant via le suivi de ce flux dans NetVibes.

Dans le màªme ordre d’idée, notez App Update, un widget Dashboard — j’aurai préféré une vraie appli — qui scanne vos applications, et compare leurs versions avec les dernières enregistrées sur Version Tracker afin de vous signaler les mises à  jour. Bien sà»r, c’est automatique et à§a se branche sur Growl ce qui permet de ne pas avoir à  se préoccuper de contrà´ler manuellement.

MacFuse, tous vos fichiers distants dans le Finder !

MacFuse est un outil (pour Mac comme son nom l’indique) open-source sponsorisé par Google qui s’intègre au système et permet de « monter » des répertoires situés sur un serveur distant dans le Finder, comme si c’était un disque local, de parcourir ces répertoires et surtout de les utiliser avec tous les logiciels de manière complètement transparente — vraiment génial !

Macfuse-Ssh

Donc par exemple, grà¢ce au filesystem SSHFS, je peux monter mon serveur distant auquel j’accès normalement via SSH et utiliser mon éditeur de texte favori pour modifier un fichier de configuration, ou alors modifier une image de mon site web via Goldberg ou Seashore… le tout sans avoir à  jongler avec un quelconque outil de transfert de fichier ou sans que l’application que j’utilise implémente un accès à  des serveurs distants. Cf. la capture d’écran ci-dessus qui illustre un accès au serveur hébergeant la Scénariothèque via SSH !

Sachant que de nombreux filesystems existent pour le FUSE original sous UNIX — dont par exemple un ntfs-3g qui accès à  NTFS en lecture ET écriture — on peut s’attendre à  nombreuses bonnes choses à  venir dans nos petits Finders… Potentiellement, n’importe quel service accessible par le réseau pourrait implémenter un accès FUSE : Picasa, Flickr, et màªme la Scénariothèque en fait !

VirtualBox, un nouveau joueur dans le monde de la virtualisation

VirtualBox est la mise en open-source (sous licence GPL) du logiciel éponyme de la société allemande InnoTek. Ca tourne sous Windows et Linux, avec une version Mac en préparation et peut faire tourner tous les OS x86 habituels (Linux, Windows, les BSD, etc.) — un concurrent pour Xen, donc, et VMWare (qui n’est pas open-source, lui).

Wikipedia propose un intéressant tableau comparatif des logiciels de machines virtuelles, histoire de se faire une idée — à  tester… quand à§a marchera sur mon MacBook 🙂

Switcher !

Ca y est, je suis un switcher : depuis une semaine, j’ai un beau MacBook blanc tout neuf, et il faut bien dire que c’est une belle bécane… indépendamment de Mac OS X, qui est plutà´t sympathique et élégant aussi.

J’ai passé ma commande le jour de la sortie de la version mise à  jour avec le processeur Core 2 Duo sur l’Apple Store, et il faut bien avouer qu’ils sont efficaces : j’ai été livré en moins de 10 jours sur une config un peu custom (bah oui, j’ai 2 Go de RAM… :))

Macbook20061024

PS ce post est publié avec Ecto pour tester…

Eudora migre sous Thunderbird !

Qualcomm, l’éditeur d’Eudora (entre autres !), vient d’annoncer que les futures versions de ce client mail seraient basées sur Thunderbird et seraient màªme open-source — c’est marrant, j’ai justement vu aujourd’hui màªme quelqu’un qui utilisait ce client que je croyais disparu de la surface de la planète…

En tout cas, ceci me semble confirmer une tendance consistant à  migrer les applications d’utilisation courante vers de l’open-source, i.e. c’est la commoditization du client lourd bureautique, après les serveurs : quel est l’intéràªt de continuer à  maintenir une application propriétaire plutà´t que de rejoindre une communauté de développement qui a un produit reconnu ? Financièrement, ce ne sont pas la vente de licences qui compensent les frais de vente et de développement… pour un intéràªt finalement mineur dans le cas de Qualcomm, dont ce n’est pas le coeur de métier !

Google semble cependant plus ou moins se tenir à  l’écart de ce mouvement (cf. Picasa par exemple qui reste fermé), bien que leur stratégie soit plutà´t de tout migrer sur le web — voir le tout frais Google Docs & Spreadsheets, qui rassemble Writely (racheté par Google) et Google Spreadsheets — ce qui est une autre manière de « propriétariser » les applications et surtout les données des utilisateurs !

Développer pour Mac avec… Visual Studio !

Mono — la version open-source duframework .NET — et un peu d’astuce permettent de développer des applications .NET qui fonctionnent sur Mac : voici un tutoriel qui explique comment faire !

Evidemment, on ne peut sans doute pas faire d’applis natives Mac OS X mais à§a me paraà®t àªtre un pont intéressant entre les deux mondes. A la limite, il me semblerait màªme pertinent pour Apple d’embrasser cette technologie, par exemple en supportant Mono, en intégrant C# dans Xcode et en développant des extensions pour accéder nativement aux frameworks Mac (Cocoa et compagnie) : de plus en plus de développeurs Windows maà®trisent cette technologie et plus il y a d’applications portées mieux c’est, non ?

Pour le retour du BASIC

David Brin, célèbre auteur de romans de science-fictions, nous livre dans Salon un plaidoyer passionnant et très pertinent pour le retour d’un language de programmation simple et accessible — le BASIC — sur les ordinateurs actuels.

En schématisant, son raisonnement consiste à  dire que les jeunes adolescents d’aujourd’hui, qui ont envie de bidouiller sur leur ordinateur, en sont « réduits » à  télécharger des trucs piratés sur eMule, à  chatter sur MSN, uploader des photos sur MySpace ou des vidéos sur YouTube mais n’ont pas d’outil de développement simple, basique, à  leur portée, pour faire leurs premiers pas en développement. Or, c’est grà¢ce à  l’existence du BASIC sur les babasses d’il y a 20 ans que les développeurs d’aujourd’hui inventent toutes ces nouvelles applications sur Internet qui excitent les foules : le web, Skype, MSN Messenger…

Et non, Eclipse ou Visual Studio Express ne sont pas des outils simples permettant d’appréhender le fonctionnement élémentaire d’un ordinateur, d’un algorithme, etc : on ne peut pas apprendre à  programmer avec un langage objet comme Java ou C#, il faut un truc simple et donnant des résultats immédiats !

Le TO7-70En fait, je m’étais posé une question similaire il y a quelques années en voyant mon frère débuter sur un ordinateur directement sous Windows 95, i.e. sans avoir connu une babasse toute bàªte qui affiche un prompt en ligne de commande lorsqu’on l’allume… Des fenàªtres, une souris, des icà´nes.

La solution trouvée par David Brin (et son fils, surtout) a été d’acheter un Commodore 64 sur eBay… j’ai bien fait de garder mon TO7/70 et mon Atari ST, à§a servira à  ma fille quand elle voudra coder 🙂